2009 : Chamois au MAROC en Camping-Car (1ier voyage)

2009 : Chamois au MAROC en Camping-Car (1ier voyage)

05 MARRAKECH / IMOURANE / IMI OUADDAR

 

Mercredi 17 février 2010 : 18 807 km au compteur.

 

T ext : 13°C / T int : 17°C



Remarque : vous pouvez  
  • agrandir cette carte (comme toutes toutes celles du Maroc de ce blog),  par un clic gauche sur celle-ci,
  • utiliser l'ascenseur sur la droite,
  • revenir à l'article par un clic gauche à côté de la carte (partie sombre).


Ciel tout bleu sur MARRAKECH, ce matin ! Pourvu  que ça dure !!!

Aujourd'hui, nous partons pour AGADIR, enfin plus exactement pour IMOURANE (17 km au nord d'AGADIR)
En effet, nous avons un impératif : nos enfants et notre petite-fille arrivent par avion, samedi prochain, pour passer une semaine avec nous. Nous devons donc être sur place pour les accueillir.

Quatre amis nous attendent au tout nouveau camping Atlantica Park d'Imourane. Ce sont Albert04 (son pseudo sur le forum) dit "Albert chéri", et Fanfan ; nous les avons connus au rassemblement de l'amicale "Découverte du Maroc en CC" du forum de même nom, rassemblement qui a eu lieu à AUBIGNY-sur-NERE (Cher) en 2 009 et qui va se reproduire en 2 010.
Quant à  Mimy-84  et Didier84, nous
  avons fait leur connaissance virtuelle, par l'intermédiaire du forum.

Nous prenons donc la N 8, vers AGADIR, un peu inquiets, il est vrai, vu les quantités d'eau récemment tombées sur la région.




On aperçoit la neige sur l'Atlas, entre les nuages d'un ciel maintenant mitigé...
La région que nous traversons n'est guère fertile. De grands champs, oui... mais des champs de cailloux, essentiellement !
 
Ici, on transporte les animaux sur les galeries des camions. Nous avons déjà vu ailleurs, des moutons et des chèvres ainsi déplacés.
Mais là...
 


... les animaux... ce sont des
vaches !!!



Les hommes qui les surveillent sont agrippés à l'extérieur du camion, probablement pour ne pas se faire écraser par les bêtes !
Regardez donc de plus près...



Nous aurons l'occasion de suivre un moment, l'un de ces camions sur lequel l'une des vaches tentera désespérément de passer par dessus bord !
Nous ne serons vraiment rassurés que lorsqu'Alibaba aura réussi à le dépasser...



Le paysage devient plus aride encore, mais il est tellement beau !!



 

Après les vaches, nous suivons maintenant ce chargement imposant qui tangue et se balance dangereusement au gré des dénivellations de la chaussée.
Pour le doubler, il va falloir choisir le moment propice, celui où il penche du bon côté, vers sa droite. On ne sait jamais...
OUF ! C'est passé, on a eu chaud.  



 
Ce petit village, tout rose, tapi au pied de cette montagne, attire notre attention.
Nous approchons d'AGADIR. Il reste tout au plus 80km à parcourir.
Juste après AMESKROUD, alors que nous roulons bien, Zébulon est stoppé net dans sa lancée, à un croisement, par un barrage de gendarmerie.
  "Un pont s'est effondré à quelques km d'ici. Impossible de passer par là.
Vous devez prendre la déviation par cette petite route qui rejoint la N 10" nous dit l'un des deux gendarmes.

Bon gré, mal gré, nous obtempérons et nous nous engageons en direction de OUED-ISSENE.
"Petite route" nous a-t-on dit ? Je dirais plutôt un chemin pour les ânes, à certains passages.
Mais bon, nous n'avons pas le choix. Allez Zébulon, on y va !

La route est étroite, souvent submergée. Pas question de doubler. Cela, passe encore, mais on est bien obligé de croiser les camions lancés à vive allure et qui, en maîtres de la chaussée comme d'habitude, nous foncent dessus, sans se serrer, même un tant soit peu
.

Zébulon est alors contraint de rouler sur le bas-côté au risque de s'embourber à tout moment...
Nous progressons très lentement et prenons beaucoup de retard.
 
Alibaba est tendu et rouspète sans arrêt, affublant les chauffeurs des camions de tous les noms d'oiseaux qu'il connaît... et il en connaît beaucoup, des noms d'oiseaux !!


 

Ici, on ne passe plus : deux camions qui se croisaient, sont dans une fort mauvaise posture... Nous devons donc attendre 40 min que la situation se débloque, pour à notre tour, pouvoir affronter ce passage délicat.

Albert et Fanfan qui s'inquiètent de ne pas nous voir arriver, nous appellent. Je leur explique nos soucis.

Nous franchissons maintenant l'oued SOUS..
.
 


... qui roule, furieusement, ses eaux boueuses
.
Je ne sais pas si le lit de cet oued est à sec en temps "normal"...




... mais de nombreux badauds sont venus assister à ce spectacle inhabituel !



 

A OULED TEIMA, nous rejoignons la N 10 venant de TAROUDANT.
Nous abandonnons avec soulagement la petite route imposée par la déviation.

Alibaba retrouve sa sérénité et Zébulon... le calme, sous ses roues !!!

Mais, très rapidement, les choses se gâtent à nouveau.




Les rues de ce village sont sous l'eau.

L'homme, en gilet fluo au centre de la photo, essaie tant bien que mal, au milieu de la circulation, de boucher un énorme trou dans un fort courant qui s'écoule vers la droite.
Zébulon, qui n'est pourtant pas un 4X4, doit franchir une grande marche à ce niveau... Bon, ça passe...


 
  Et maintenant, celui-là...  il est bien trop gros !
Pas d'autre solution que de se garer sur le bas-côté
pour le laisser passer... Mais, au fait,
dans quel état est-il, ce bas-côté sous l'eau ? Mystère...
Pour cette fois-ci encore, on s'en sort sans trop de difficulté.

Et voilà maintenant, pour couronner le tout, un magnifique orage qui déverse des trombes d'eau. Comme si ce n'était pas suffisant...

Nous arrivons à AGADIR tant bien que mal, il fait nuit déjà. Heureusement, nous connaissons bien la route de cette région car, s'il est recommandé de ne pas circuler de nuit au Maroc en temps normal, pour le faire dans de telles conditions météorologiques, il faut être kamikazes... ou inconscients !

Entre AGADIR et IMOURANE, la route est quasiment impraticable. Fort heureusement, l'orage se calme.

On ne voit plus la chaussée : de l'eau partout, de la boue partout, des trous partout, encore plus nombreux qu'à l'accoutumé et que l'on ne peut pas détecter, des pans  de route effondrés ou même, emportés... des gerbes d'eau boueuses qui jaillissent et retombent sur Zébulon quand un croise un camion, ce qui nous aveugle.
Bref, un vrai parcours du combattant que nous ne sommes pas près d'oublier, je vous l'assure !

Nous arrivons enfin à IMOURANE.
Ces 17 km nous ont paru durer une éternité...
Albert, Fanfan, Mimy et Didier nous accueillent à l'entrée du camping. Que ça fait plaisir de retrouver des amis et encore plus dans ces conditions !!!!
OUF ! Alibaba peut enfin se détendre.

Nous prenons place près d'eux, pas loin de l'océan.


Jeudi 18 février 2 010 : 19 117 km au compteur.


7H30 : déjà réveillés... et oui !

Une forte pluie est tombée durant toute la nuit et un vent violent n'a cessé de secouer Zébulon.
Quelle nuit ! Nous qui voulions faire la grasse matinée... ce sera pour une autre fois.

Pour aller voir nos amis, il faut s'armer de courage et d'un bon imper. Quant à un parapluie, ce n'est même pas la peine d'y penser, à moins d'avoir l'intention de s'envoler avec lui...
Heureusement, nous ne sommes pas loin les uns des autres.
Ils avaient décidé d'aller déjeuner chez Brahim, le petit restaurant
, sur la plage, tout à côté. Nous nous joignons à eux.

Entre deux averses, profitant d'un répit, nous affrontons le vent pour rejoindre le restaurant. L'océan est déchaîné...



... et les vagues qui s'écrasent sur le "Rocher du diable"...




... font jaillir des gerbes d'eau.
  Aller faire un tour sur ce rocher, est très tentant. Mais, finalement, tout bien réfléchi... ce sera pour une autre fois !!!



Les vagues ont rejeté là, juste sous la terrasse du restaurant, tous ces détritus déversés dans l'océan par les oueds en crue.

Nous nous installons à table.
Subitement, la porte s'ouvre, violemment poussée par une bourrasque de vent. Impossible de la tenir fermée, même en la coinçant avec une chaise. La pluie redouble d'intensité.
De l'eau passe maintenant sous la porte et entre dans la salle : nous avons les pieds dans l'eau... Mais, nous en avons vu d'autres et ce n'est pas ça qui va nous saper le moral.
Nous scrutons le plafond avec anxiété... Des gouttes commencent à s'y former, puis des filets d'eau à ruisseler et enfin il pleut, carrément. Pas sur notre table ! Nous avons de la chance !

Cette situation cocasse ne nous perturbe pas pour autant.
Voici notre menu :
  • salade marocaine
  • au choix : kefta (boulettes de viande) / agneau grillé / calamars frits, accompagnés de petits légumes et de frites
  • fruits / café
le tout copieusement arrosé... d'eau plate et d'eau gazeuse... Mais oui !
Je sais bien que certains seront surpris, non ???

Le tout pour 70 dh / personne, pourboire compris.


Kefta


Agneau grillé.

 


 Friture de calamars

Appétissant, non ?
Au moment où j'écris cette phrase, j'en reprendrais volontiers, des calamars...
Oui, mais...
Il faudra attendre l'année prochaine... Inch Allah !

Nous passons  l'après-midi, là, à discuter et... à refaire le monde, oubliant le temps épouvantable qui règne à l'extérieur !



Que de tels moments partagés avec ses amis, sont  riches en émotion et font chaud au cœur !!
Un bon souvenir, vraiment.

Nous regagnons nos CC, en fin d'après-midi.

 
 


Vendredi 19 février 2 010 : 19 117 km au compteur.

T ext : 12°C / T int : 16°C





Malgré  ce petit vent frisquet... l'ambiance est au beau fixe !
Nous sommes tellement contents de découvrir physiquement des connaissances uniquement virtuelles jusqu'à ce jour... Mais bizarrement, nous avons l'impression de déjà nous connaître !

Afin de ne pas trop déranger nos voisins, nous nous séparons, à regret, vers 20H30.

 
   
Je viens de refaire tout ce chapitre qui avait disparu hier...

Le 1ier mai ne m'a pas porté chance !!!



 
  
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29/04/2010
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